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Droždín – Les expériences des classes vertes et où ils iront pendant les vacances. C’est ce que les élèves de la cinquième de l’école primaire Droždín écrivent à leur camarade de classe. Idonel a 17 ans et il achève la neuvième année. Il n’ouvrira la lettre qu’à Baie-de-Henne aux Caraïbes lointaines. Nous nous transportons de la campagne pittoresque de Moravie où de l’eau potable sort du robinet, au pays aride, tracassé par des catastrophes naturelles. Idonel vit avec sa famille dans une petite maison près de laquelle ils cultivent des plantes et élèvent du bétail. Son père produit du charbon de bois. Sa famille est pauvre. Idonel aimerait devenir infirmier. Grâce aux donateurs tchèques et la Caritas de l’Archidiocèse d’Olomouc, il y peut-être réussira.

Il suffit d’envoyer 6 500 couronnes tchèques annuellement et un enfant pauvre d’Haïti peut fréquenter une école où il obtient sauf l’éducation un repas chaud par jour. C’est ce que beaucoup d’enfants manquent à leur maison. Les élèves de l’école à Droždín et leurs parents soutiennent Idonel de cette façon à travers la Caritas pendant des longues années. « C’était mercredi quand nous avons organisé une fête dans le jardin pour nos élèves et pour le grand public. Les mères ont préparé des friandises diverses et elles en ont vendu à notre marché et c’est comment nous avons réussi à collecter de l’argent pour l’éducation d’Idonel, » explique Jitka Šidláková pour l’école primaire Droždín. Selon elle, la fête était visitée par environ deux cents gens. L’Adoption à distance en Haïti diversifie même des autres jours des écoliers de Droždín. Au passé par exemple, la sœur indienne Renée les est allés voir, elle coopère avec la Caritas de l’Archidiocèse d’Olomouc et aident gens pauvres aux Caraïbes pendant des longues années. « Les enfants peuvent donc apprendre comment on vit en Haïti et comment y vit leur camarade Idonel… Pendant ces années, il a grandi et il est un homme grand maintenant, » sourit madame institutrice. Les gens de Droždín attendent en ce moment le bulletin d’Idonel et l’information s’il continuera avec ses études encore au lycée.

L’année scolaire s’achève à mi-juin en Haïti. C’est quand la direction des écoles de là-bas envoie les bulletins des élèves soutenus à la Caritas. Celle dernière les ensuite transmet aux parrains. « Nous avons déjà obtenu les bulletins de l’école de Baie-de-Henne. Nous attendons les autres et il y en aura beaucoup. Actuellement, nous avons 361 enfants dans le programme de l’Adoption à distance et il y en a de plus en plus. L’intérêt pour fréquenter l’école augmente en Haïti. Par exemple à Gonaïves, ils ouvriront une autre classe l’année prochaine, jusqu’ici ils ont eu six classes, » explique Klára Löffelmannová de la Caritas de l’Archidiocèse d’Olomouc.

Le taux de l’analphabétisme en Haïti est de 50 %. Les parents de beaucoup d’écoliers haïtiens n’ont jamais fréquenté l’école eux-mêmes. Pourtant les enfants et les jeunes en formation ont de plus grande chance d’améliorer leur avenir et celui de leur famille. En outre, ils obtiendraient du repas chaud et encore un conseil ou une consultation médicale si nécessaire. Cela peut même sauver des vies.

NOUS REMERCIONS donateurs tchèques de leur intérêt et soutien.

Karolína Opatřilová, Caritas de l’Archidiocèse d’Olomouc