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Zábřeh – Klára Löffelmannová de la Caritas de l’Archidiocèse d’Olomouc est revenue d’une mission de plus d’un mois d’Haïti. C’est pourquoi un tour de conférences commence. Elle commence par aller voir les écoliers de l’école primaire de Zábřeh. Les instituteurs locaux et les enfants y préparent une foire au troc caritative pour le 1er décembre. Ils amèneront des jouets qu’ils n’utilisent plus et ils les revendront. Le revenu de l’événement d’avant-Noël servira comme un soutien pour leur camarade de classe adoptif d’Haïti.

« Vous savez où se trouve Haïti ? » demande Klára à la salle pleine d’enfants.

« Près de la mer, » plaisantent les écoliers plus âgés et en ajoutent une information plus précise : « C’est évident, en Amérique centrale, aux Caraïbes. »

La conférence est égayée par de photos et courtes vidéos du terrain, les enfants apprennent beaucoup d’informations intéressantes. Le mot « Haïti » vient du créole et signifie la « terre des hautes montagnes ». La nature en Haïti est jolie, mais les plages et les rues sont enlaidies par de déchets. Il n’y a ni poubelles ni d’éboueurs en Haïti. « Il n’y a pas d’égouts, alors quand il pleut, de l’eau n’a pas où se déplacer. Nous avons expérimenté une telle inondation nous-mêmes l’année dernière à la capitale, Port-au-Prince, » Klára ajoute des commentaires à la photo d’un bus trop décoré qui traverse la route inondée.

La photo suivante montre une femme au marché, assise près de grands bols qui sont pleins de quelque chose de blanc. Qu’est-ce que cela pourrait être ? Les enfants devinent qu’il s’agit du riz ou de la chair de coco. Ils se trompent. « C’est du sel. Les Haïtiens en obtiennent par l’évaporation de l’eau de mer, » Klára révèle le secret. On peut également trouver du riz en Haïti. D’ailleurs, le riz et les haricots y sont un repas national. C’est le moins cher et il rassasie bien. Ce repas est souvent consommé autant par les écoliers dans les écoles de Baie-de-Henne, Gonaïves ou Roche-à-Bateaux qui sont soutenues par la Caritas de l’Archidiocèse d’Olomouc avec l’aide de donateurs tchèques. « Le repas que les enfants obtiennent à l’école est pour beaucoup d’eux le seul repas qu’ils obtiennent pendant toute la journée, » remarque la travailleuse humanitaire.

D’après elle, 80 % des Haïtiens vivent au-dessous de la limite de pauvreté. C’est-à-dire qu’ils doivent survivre avec deux dollars par jour. Les photos suivantes montrent l’apparence de cabanes de terre aux toits de palme qui sont susceptibles à se faire tremper, ensuite de demeures meilleurs aux toits de tôle ou une jolie petite maison qui est cependant habitée par une famille de huit personnes.

La Caritas avec les donateurs tchèques aidait les Haïtiens avec la construction des abris qui étaient détruits l’année dernière par l’hurricane Matthew. Klára montre aux enfants des maisons et même une église sans toits. Juste après, des photos de la mission de cette année font leurs apparence sur l’écran et elles montrent ces bâtiments recouverts de toits.

« Et quelle heure est-il en Haïti en ce moment ? » demande un autre petit garçon.

L’horloge dans la salle montre qu’il est quelques minutes après huit heures du matin. « C’est toujours la nuit en Haïti, il y fait cinq heures de moins qu’ici, » répond Klára.

Les enfants regardent même les vidéos de la stage médicale où 240 enfants de Baie-de-Henne étaient soignés, ou les vidéos qui montrent l’école à Gonaïves ou le village Roche-à-Bateaux.

L’école de Zábřeh soutient un garçon qui s’appelle Dave par le projet L’Adoption à distance – Haïti. Néanmoins, les écoliers apprennent une information inattendue. « Les sœurs qui dirigent l’école m’ont dit que Dave et sa famille se sont déménagés en Chili. Ils espèrent pour une vie meilleure, c’est très dur en Haïti quand même… » Les écoliers et les professeurs comprennent la situation. Ils décident donc de soutenir un autre garçon haïtien. Il sera soutenu même grâce à la foire au troc caritative qui est envisagée pour le 1er décembre. « Les enfants amèneront les jouets qu’ils n’utilisent plus et nous les revendrons. Le prix d’un jouet sera 50 couronnes au maximum. Nous avons déjà quelques jouets accumulés ici, les enfants amènent de peluches au plus souvent, » dit madame institutrice Pavlína Hamplová.

Klára remercie les gens présents de leur aide et intérêt pour les enfants haïtiens pauvres. Elle transmet encore les remerciements et salutations de la part des sœurs de Saint Joseph de l’Apparition qui dirigent l’école de Gonaïves.

Karolína Opatřilová, Caritas de l’Archidiocèse d’Olomouc