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Haïti – Haïti, le pays écroulé où ni la santé publique, ni l’enseignement ne fonctionnent, où des manifestations et de la violence sont des affaires quotidiennes, où 415 gens étaient tués d’un coup de feu depuis les neuf derniers mois. La saison des hurricanes s’y ajoute. Jusqu’ici, aux Caraïbes lointaines, s’étend l’aide des donateurs tchèques. Ils soutiennent l’éducation des 371 enfants haïtiens pauvres actuellement. Mais ce n’est pas la seule aide que la Caritas de l’Archidiocèse d’Olomouc a fourni dans le pays depuis des années. Son équipe de deux personnes part dimanche le 30 septembre au terrain. La travailleuse humanitaire Klára Löffelmannová sera accompagnée par médecin de Zábřeh Josef Marada. Ils réussiront à fournir des soins médicaux même dans les lieux où ce n’était pas possible avant, par exemple à Roche-à-Bateaux au sud d’Haïti. Comment ça va pour l’équipe sera possible d’observer dans les notes de la mission en ligne sur notre web et notre Facebook.

La mission de la travailleuse humanitaire Klára Löffelmannová et le médecin Josef Marada durera plus d’un mois. Ils arriveront en Haïti avec un bagage plein de colis pour les enfants du projet d’éducation L’Adoption à distance, ensuite avec un bagage plein de médicaments qu’ils vont utiliser pour soigner des pauvres dans les régions lointaines. Et à quoi est-ce qu’il faut que l’équipe soit prête ? « Nous pouvons être surpris n’importe quand par des manifestations et blocages variés. La dernière fois, les Haïtiens, vivotant, étaient fâchés à cause de l’augmentation des prix du pétrole. Le pays était régné par des manifestations et pillages. Le temps est imprévisible aussi bien, c’est la saison des hurricanes en automne. Un autre risque est représenté par le paludisme, c’est pourquoi nous prenons avec nous des moustiquaires et répulsifs. Ensuite, nous amenons des médicaments divers pour les cas si nous-mêmes, nous étions malades, » explique la travailleuse humanitaire en ajoutant que le travail en Haïti peut être compliqué par l’état technique mauvais de la voiture avec laquelle les passagers resteraient coincés dans l’endroit désert. « Il faut apporter assez de liquides tout le temps avec vous, » ajoute Klára Löffelmannová. C’est son troisième voyage en Haïti.

Comme tous les ans, Klára y va vérifier la gestion du projet L’Adoption à distance, et le progrès de l’atelier de couture à Gonaïves qui était soutenu par les donateurs tchèques avec des machines à coudre, étoffes et outils de couture dans le cadre du projet Le Conteneur pour Haïti. Elle va vérifier la gestion des autres projets de la Caritas et va organiser des stages médicaux (avec le soutien des compagnies et leurs invités qui ont contribué dans la campagne Pour la santé d’Haïti) à Baie-de-Henne et pour la première fois à Gonaïves et à Roche-à-Bateaux. Au passé, c’étaient les sœurs de Saint Joseph de l’Apparition qui ont aidé la Caritas de soigner les nécessiteux. Cependant, le médecin, qui rejoint l’équipe cette année, est essentiel. « Nous allons ainsi être capables de résoudre là-bas des problèmes plus compliqués que nous devions renvoyer ou transporter dans les hôpitaux lointains. Comme cela nous pouvons encore élargir le stage médical de Baie-de-Henne et ses alentours aux autres régions, par exemple à Roche-à-Bateaux. Là, nous allons fournir les soins médicaux pour la première fois, » ajoute Klára. D’après elle, il y a surtout des enfants parmi les patients, ensuite des habitants plus âgés qui ont des problèmes et ne peuvent pas aller voir un docteur.

Le médecin Josef Marada aidait en Haïti déjà trois fois. La dernière fois après le tremblement de terre destructeur en 2010. Il affirme que les conditions de là-bas sont vraiment dures et les soins médicaux ne sont pas accessibles ou ils sont de mauvaise qualité. « En outre, tout est payant en Haïti, il y a un haut niveau de corruption et les gens y meurent souvent des maladies banales courantes. Une fois, vers cinq heures du matin, une mère est arrivée chez nous avec un petit enfant d’environ une semaine qui n’a pas déclaré de signes de vie. Il est mort de la déshydratation et de l’épuisement. Tels cas y sont très fréquents et le médecin y est impuissant, » s’en souvient Josef Marada.

Les cours des événements en Haïti expliqueront nos notes de la mission en ligne que vous pouvez suivre sur le web de la Caritas ou sur Facebook de la Caritas de l’Archidiocèse d’Olomouc et de la Caritas pour Haïti.

Karolína Opatřilová, Caritas de l’Archidiocèse d‘Olomouc