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Rep14_PaP_protesty proti vládě

Haïti – Des mille de manifestants dans les rues, des barricades des pneus en feu, des épaves de voitures, des branches et pierres, mais également du tir ou du gaz lacrymogène. Le pays le plus pauvre de l’hémisphère occidentale a subi des manifestations de trois jours qui avaient paralysé des municipalités, écoles, magasins et le trafic surtout dans les plus grandes villes (de jeudi le 7 février à samedi le 9 février). Les protestations se sont passées aussi à Gonaïves. D’après les informations les plus récentes, au moins deux personnes sont mortes pendant les manifestations.

Les Haïtiens protestent contre la corruption, l’augmentation des prix, l’incertitude et le gouvernement qui gère l’État mal. Ils demandent la démission du président Jovenel Moïse qui est le chef de l’État depuis le février 2017. Les protestations durent depuis de longs mois et de plus en plus de gens sont morts à leur cours. Même Gonaïves, où aident les donateurs tchèques pendant des années avec la Caritas d’Archidiocèse d’Olomouc, annonce des victimes après ce week-end. « Les manifestants ont mis en danger les banques privées et le poste de police. Ils ont essayé de mettre en feu aussi des autres bâtiments à Gonaïves. Deux jeunes manifestants sont prétendument morts et cinq blessés étaient emmenés à l’hôpital, » on lit dans un article d’Haïti Libre.

Le fait que la crise en Haïti s‘aggrave était confirmé même par la sœur Renee Quadros qui dirige avec les sœurs de Saint Joseph de l´Apparition le centre de santé et l’école à Gonaïves. Selon elle, encore plus de gens sont morts pendant les manifestations. « Durant les manifestations de trois jours c’était mal même chez nous à Gonaïves. Il y avait du tir et trois personnes étaient tuées. Nous ne sommes pas sortis de la maison et l’école était fermée pendant les trois jours de troubles, » écrit la sœur Renee à la Caritas.

Nous pensons à nos partenaires qui font des efforts à aider les indigents aux conditions pénibles, et aux Haïtiens qui font face chaque jour à la faim, au manque de l’eau potable ou à la violence. Nous souhaitons à Haïti que la situation se calme le plus tôt possible, que tous leurs habitants aient l’abondance de tout qui est nécessaire pour vivre, qu’ils se mettent en route de la bonne direction…

La Caritas d’Archidiocèse d‘Olomouc