
Il s’agit de la santé et la dignité humaine
La crise alimentaire culmine. Les prix des aliments sont énormes. Les gens choisissent de payer de repas que de logement. Beaucoup de familles commencent à être sans toit et vivent dans les rues.
Baie de Henne et Roche-à-Bateau
La situation de l’eau est critique aux villages Baie de Henne et Roche-à-Bateau. À l’ouest d’Haïti il n’a pas plu plus que cinq mois déjà. Les températures se maintiennent vers 40°C pendant le jour et elles ne baissent pas qu’au dessous de 25°C pendant le nuit. Les canaux d’irrigation amènent de l’eau de moins en moins aux petits champs des paysans. Les plants périssent sans l’humidité et comme ça aussi un bétail et une petite animalité n’ont rien à manger. Les météorologues ont proclamé le mois d’avril de cette année comme le plus sec depuis l’année 1987. Il est vrai que le Ministère de l’Agriculture et aussi les autres organisations étrangères variées supportent financièrement des petits agriculteurs et aussi distribuent les graines des plants à croissance rapide aux eux, mais il est difficile de cultiver la terre si on manque de l’eau.
Les partenaires fournissent le peuple local des sacs pleins de riz et des haricots verts. Ils vont chercher de l’eau aux puits éloignés au soleil brûlant. Beaucoup de familles se trouvent dans la situation misérable. Quelques d’elles ont honte de dire de leur situation de la vie à quiconque. Le prêtre local va de la porte à la porte pour apprendre quelle est la situation des gens et aussi pour offrir de l’aide aux eux. Il ne s’agit seulement de la santé, mais aussi de la dignité humaine.
Gonaïves
À Gonaïves la crise alimentaire augmente à 1 440 familles qui reçoivent le repas régulièrement. D’abord ça signifie la poussée financière immense pour nos partenaires, et puis il faut donner beaucoup d’énergie et la bonne logistique pour chercher et distribuer des aliments. La situation est telle mauvaise pour les certains qu’ils choisissent l’achat des aliments que de payement de propre logement. Quelques familles parfois commencent à être sans toit. Vivre dans la rue signifie pas seulement le risque de sécurité mais aussi le risque social et de santé.
On cherche une solution ensemble avec les soeurs. Il faut contribuer à la construction des maisons dans la situation avec l’inflation de 25% donc les moyens financiers doivent être utilisés rationnellement et effectivement. Pour le moment les familles vivent ensemble avec leurs voisins, mais il ne s’agit pas de la solution tenable de longue durée. Dès que l’état d’urgence finit en Haïti (à la moitié du juillet) on se focalisera sur la construction des habitations pour ceux qui ont perdu leurs maisons au temps de la crise économique.
Lada Matyášová, Caritas de l’Archidiocèse d’Olomouc