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Le début d’année en Haïti n’a pas beaucoup changé par rapport à l’année dernière. Haïti est toujours menacé par la « guerre des gangs » pour laquelle les forces de l’ordre locales manquent, et le choléra commence à s’y propager, qui y est réapparu après trois ans en octobre de l’année dernière.
Malgré toutes ces difficultés, au moins dans certains endroits, la fréquentation scolaire a commencé, de sorte que certains enfants peuvent être scolarisés. Cependant, une de nos écoles que nous soutenons est toujours fermée. C’est une école aux Gonaïves gérée par les Sœurs de St. Joseph.
Pour des raisons de sécurité, les setters ont décidé de rentrer chez eux en Inde pour le moment et attendent que la situation se calme avant de retourner en Haïti. Cependant, il est déjà certain que leur école n’ouvrira pas cette année. Après le retour des sœurs, il faudra d’abord commencer par la restauration du bâtiment de l’école et de toute la cour de l’école, qui ont été entièrement pillées. Même avec notre aide, les infirmières devront d’une manière ou d’une autre récupérer le matériel et les documents perdus concernant les enfants.
J’ai reçu un message des infirmières elles-mêmes indiquant qu’environ la moitié des enfants ont trouvé une école alternative d’urgence, qui s’épuise cette année. Au retour des sœurs, il sera nécessaire de savoir quels enfants ont été scolarisés et lesquels n’y sont pas allés, afin que nous puissions transmettre des informations à leur sujet à leurs parents adoptifs. Une somme considérable de fonds devra également être dépensée pour la restauration de l’école, environ 150 000 CZK ont été collectés jusqu’à présent. Nous pensons utiliser également une partie de l’argent du compte « Adoption » pour la restauration.
Notre projet de voyage en Haïti, qui a déjà été reporté deux fois, reste inchangé et est prévu pour la fin mai. Je crois que ce sera possible et que nos activités humanitaires en Haïti iront dans la bonne direction.
Roman Musil, coordinateur des projets humanitaires en Haïti.