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Haïti – la situation s’aggrave dans les dernières semaines. Le pays tremble sous les démonstrations contre le gouvernement corrompu et l‘augmentation des prix de l’essence et du pétrole. Les Haïtiens combattent la violence ainsi que le manque de carburant et de nourriture. Dans tout Gonaïves, l’electricité ne fonctionne plus depuis plusieurs jours. Même le Centre des sœurs de Saint Joseph de l´Apparition n’est pas éclairé. Néanmoins, l’on reçoit aussi quelques bonnes nouvelles.

Haïti est toujours ballotté d’émeutes et de protestations, et ce n’est pas tout.

Au cours des derniers mois, les pires expressions de destruction et de meurtres ont troublées les vies des Haïtiens.

« Il est devenu hasardeux de voyager, les routes sont dangereuses. De plus, on se bat contre le manque de nourriture, de pétrole, d’essence et d’autres articles fondamentaux. On doit traiter la question de l’augmentation des prix, qui a pour conséquence la souffrance de beaucoup des gens, » ainsi décrit Renee Quadros, directrice du Centre des sœurs de Saint Joseph de l’Apparition, la situation présente en Haïti. Selon elle toute la ville est dépourvue électricité. Il fait noir même dans le centre de ville, qui a habituellement un générateur supplémentaire. « Des panneaux solaires avec batteries, qui ont été installés par l’Ambassade allemande et qui nous ont servi pendqnt 5 ans et étaient très importants pour nous, ont maintenant explosés. De plus, par ailleurs le convertisseur de voltage a été grillé. Nous vivons comme les gens autour de nous – sans électricité, ni eau courante, ni téléphone et ordinateur, ni internet, ni réfrigérateur», continue sœur Renee. Les sœurs s’efforcent de réparer le convertisseur et d’installer de nouvelles batteries, mais elles peuvent en avoir pour plusieurs semaines. Les batteries ne sont pas abordables en Haïti. « Heureusement, nous sommes encore capable de voir la face de Dieu. Dans toute la souffrance autour nous. Ça nous rend fortes et capables de continuer notre mission.  »

L’électricité d’être un problème, Klára Löffelmannová, qui y vient en tant que représentante Caritas d´Archidiocese d´Olomouc chaque année, le confirme. « Les pannes de courant sont fréquents. Lors de notre dernière mission, cela est arrivé quelques temps chez les sœurs à Gonaïves, la coupure de courant  est survenue par exemple pendant le dîner, donc on a été contraint∙e∙s d’utiliser les lampes de poche. Ou encore la machine à laver ne fonctionnait pas, etc…» ajoute Klára.

Les sœurs envoient aussi de nombreuses bonnes nouvelles de Gonaïves. Par exemple, leur centre orthopédique est visité régulièrement par beaucoup d’enfants handicapés pour leur traitement et leur thérapie. En plus, les sœurs ont ouvert une une annexe au sein de leur seconde maison sur la ruelle Wilson. La thérapie se déroule pendant 3 jours dans le centre principal de Gonaïves, puis deux jours dans le nouveau centre de la ruelle Wilson.

De nouvelles mères  d’enfants mal-nourris se sont inscrites au centre nutritionnel à Gonaïves. Il a rouvert au milieu du Janvier, après Noël.

 

Les couturières apprécient les possibilités de travailler

L’atelier de couture profite, les donneurs tchèques de Caritas l´Archidiocese d´Olomouc ont livré des machines à coudre avec pédales, des tissus et des ustensiles de couture. « Les couturières choisies pour travailler dans la fabrique de couture, récemment construite par entrepreneur américain, ont commencé à apprendre la couture dans notre atelier. On espère que la production à la fabrique va commencer cet avril. Cela serait un soulagement pour beaucoup de gens, en particulier pour les  futures et leurs proches, » dit sœur Renee.

Au centre de Gonaïves, il y a une nouvelle voiture tout-terrain avec un espace marchandises. Elle sert pour le transport de l’eau potable, de la nourriture et des fournitures scolaires. Les donneurs tchèques et Caritas de l´Archidiocese d´Olomouc ont participé à l’achat de cette voiture. « C’est un excellent cadeau pour notre mission. Nous vous sommes reconnaissantes pour votre largeur d’esprit, » disent les sœurs.

Nous pensons à elles et aux haïtienn∙s. Nous souhaitons que la situation dans le pays se calme,donc qu’elles et ils puissent vivre avec plaisir et suffisamment de ressources.

Karolína Opatřilová, CAO

Photo illustrative: Pixabay