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Sternberk – On peut reconnaître la bonne odeur du café, l’eau bous, les gens regardent des photographies couleurs ou des toiles, bijoux, savons ou vœux artisans. Après ils s’assoient et l’écran devant eux s’allume. Et c’est comme ils se trouvent soudain à Haïti. Ils sont amenés à Haïti non seulement par l’exposition « Všechny barvy naděje » (Tous les couleurs d’espoir), mais aussi grâce à la présentation de Klára Lőffelmannová, une travailleuse humanitaire, qui aide les plus vulnérables sous Caritas d´Archidiocese d´Olomouc.

Haïti est connu surtout pour des problèmes graves comme des catastrophes naturelles, la pauvreté et le manque de l’eau potable. Mais on ne trouve pas beaucoup de gens qui savent que la grande majorité d’Haïtiens sont descendants des esclaves qui étaient amenés ici de l’Afrique. Les Haïtiens sont les premiers qui se sont décidés à changer leurs destin – ils se sont révoltés et ont gagné l’indépendance.

« Les Haïtiens sont très adroits. Ils trouvent toujours la façon comment quelque chose réparer. Il y a parmi eux des artisans, bottiers, boulangers et la plupart d’hommes travaillent comme pêcheurs, » raconte Klára Lőffelmannová. Immédiatement après les spectateurs voient sur l’écran l’intérieur d’une cabane. Elles sont construites n’importe comment. L’une est créée par la tôle, la deuxième est élevée grâce à l’argile et aux feuilles de palmier et les autres peuvent être construites par le beton. Pourtant la vie quotidienne se passe dehors, devant la cabane, où les Haïtiens font aussi la cuisine.

Cinq ou six personnes à moto

Le chaos s’installe même dans les rues. En ville vous trouvez un grand nombre d’automobiles, des diverses voiturettes et cyclomoteurs. « Personne ne suit pas le code de la route. Parfois un âne ou une chèvre sont aussi utilisés comme les moyens de transport. Ce n’est pas rare de voir cinq ou six personnes à une seule moto, » précise la travailleuse de Caritas.

La capitale d’Haïti est Port-au-Prince Selon Klára la ville est plein de surprises mais il ne s’agit toujours des surprises agréables. Une fois elle et le chauffeur ont dû changer la direction de leur voyage pour éviter des barricades en feu. Les gens manifestaient contre le gouvernement corrompu. Malheureusement des armes étaient aussi utilisées et en raison de la manifestation les certains gens ont été tués. « De plus, les plusieurs gangs gèrent la vie quotidienne dans les quartiers de la capitale. A Haïti les citoyens ne peuvent pas se sentir en toute sécurité. »

Puis les spectateurs voyagent des villes surpeuplées aux villages vides. Ils regardent le film court qui leur montre une région éloignée dans le nord-ouest du pays – Baie de Henne. Les séquences découvrent la terre aride, le soleil brûlant et les chansons authentiques accompagnées par le tambour. Dans le film on suit aussi des docteurs comment ils soignent des petits enfants. Les camps de santé sont organisés par Caritas avec l’aide des donneurs tchèques. Klára Lőffelmannová raconte que chaque année dans la salle à manger de l’école située à Baie de Henne, les docteurs créent un cabinet provisoire et c’est parti, les visites médicales peuvent commencer. « Les assistances médicales sont vraiment importants. Si on ne détecte pas chez les Haïtiens même le début des maladies banales, cela pourrait finir par la mort, » avertit Klára.

Le prochain arrêt amène les visiteurs à Gonaïves où ils font la connaissance du projet L’Adoption à distance. Ils dévoilent les conditions des enfants les plus pauvres et comment le projet les aide. Ils obtiennent une possibilité d’aller à l’école où ils reçoivent y compris l’éducation aussi les repas chauds. La conférence à Šternberk était enrichie par les mannequins-enfants ont mis les uniformes des élèves haïtiens. Ils étaient beaux.

L’Image de la tristesse mais aussi de l’espoir

La conférence est finie. Les gens sortent de centre de tourisme, certains entre eux soutiennent les projets à Haïti en achetant les bijoux exposés et les divers trucs faits à la main et transporté d’Haïti. Parmi ces choses il y a aussi des toiles. L’une embellie le bureau de la directrice de Caritas Šternberk qui a organisé cette conférence. « Il y a quelques années que j’ai acheté la toile pendant un événement de bienfaisance. Le directeur de Caritas d´Archidiocese d´Olomouc l’a apporté directement du marché haïtien. Toutes les autres toiles peu à peu ont disparu mais celle-ci restait toujours et je revenais souvent pour la regarder. Elle était différente, plus triste, presque sournoise, » raconte Pavlína Vyvozilová en décrivant la toile. L’image est peinte en couleurs bleu et noire. Le motif principal est la tête du Haïtien, puis la femme à cimetière et on voit les croix partout. « Le Haïtien prédit l’avenir. La toile m’a touchée, » ajoute la directrice de Caritas Šternberk.

C’est aussi grâce aux donneurs tchèques que certains enfants et gens de la communauté haïtienne ont la possibilité d’avoir un meilleur futur.

On remercie les visiteurs de la conférence pour leur soutien. Après on voudrais remercier Caritas Šternberk. Ils appuient nos activités aussi. On doit dire merci à Caritas Šternberk et à l’office de tourisme à Šternberk pour qu’ils nous aient aidé à organiser cet événement et l’exposition.

Karolína Opatřilová, Caritas d´Archidiocese d´Olomouc